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LIBERTE ECONOMIQUE | Maurice et les Seychelles en tête de liste

Si Maurice et les Seychelles enregistrent les meilleurs scores africains dans le dernier rapport intitulé Economic freedom of the world 2025 de de l'Institut Fraser, Madagascar et les Comores sont appelés à redoubler d'efforts.


Si Maurice et les Seychelles enregistrent les meilleurs scores africains dans le dernier rapport intitulé Economic freedom of the world 2025 de de l'Institut Fraser, Madagascar et les Comores sont appelés à redoubler d'efforts.


Le rapport intitulé Economic freedom of the world 2025 de l'Institut Fraser a évalué 165 pays et territoires à travers le monde, sur la base de 45 critères regroupés en cinq grandes catégories, la taille de l’État, le système juridique et la protection des droits de propriété, la stabilité monétaire, la liberté du commerce international et la réglementation. Chaque critère est noté sur une échelle de 0 (moins libre) à 10 (plus libre). La moyenne des scores obtenus dans ces cinq domaines constitue le score global de chaque pays. 


Maurice obtient un score global de 7,76 points, ce qui le place au 21e rang mondial et en tête du continent. Le pays doit ses performances à la solidité de son système monétaire et à sa politique d’ouverture commerciale. Les Seychelles (31e rang mondial et 2è en Afrique) et le Cap-Vert (44e) affichent également des résultats solides, portés par une meilleure lisibilité de la fiscalité et une réglementation plus favorable à l’initiative privée. Ces réussites tranchent avec la situation malgache, marquée par des lenteurs administratives, une dépendance excessive aux importations de produits pétroliers et une protection encore fragile des droits de propriété, doublée d’un niveau de corruption élevé.


Le retard de Madagascar (117è mondial et 24è en Afrique) illustre un problème structurel à savoir, l’écart persistant entre les réformes annoncées et leur mise en œuvre concrète. Le pays souffre notamment de faiblesses dans le domaine de l’indépendance judiciaire et d’un cadre réglementaire souvent jugé dissuasif par les investisseurs. Alors que le classement montre une corrélation forte entre liberté économique, croissance du PIB et amélioration du revenu moyen, la position actuelle du pays souligne le risque de rester en marge des dynamiques régionales. Sans un effort accru pour alléger la bureaucratie, sécuriser les investissements et garantir l'Etat de droit, Madagascar pourrait voir sa compétitivité se détériorer davantage dans les prochaines années.


L'archipel de Comores (136è place mondiale et 34è en Afrique) est aussi appelé à redoubler d'efforts en matière de liberté économique. A noter que pour le classement africain, Maurice et les Seychelles sont suivies par le Cap-Vert, la Gambie, le Botswana, l’Ouganda, le Kenya et l’Afrique du Sud, tandis que le Maroc et la Namibie ferment le top 10 de ce classement continental. Sur le plan mondial, Hong Kong demeure en tête avec un score de 8,85, devant Singapour, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et les États-Unis. L’étude met également en lumière une forte corrélation entre la liberté économique, la croissance du PIB et le revenu moyen : un environnement économique libre stimule l’initiative, l’entrepreneuriat et l’efficacité des agents économiques.