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MOBILITE DURABLE | L'heure est à l'accélération

L'Association africaine pour la mobilité durable (ASMAFRICA)  a organisé un panel de haut niveau lors du 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), mettant en lumière la mobilité durable comme moteur du développement, de la résilience et de l'intégration de l'Afrique et de l'Indianocéanie.


L'Association africaine pour la mobilité durable (ASMAFRICA)  a organisé un panel de haut niveau lors du 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), mettant en lumière la mobilité durable comme moteur du développement, de la résilience et de l'intégration de l'Afrique et de l'Indianocéanie. 


Le panel, intitulé « Opportunités pour un transport durable en Afrique : transition juste, financement, intégration », a eu lieu le lundi 8 septembre 2025 au Centre international de conférences d'Addis-Abeba (AICC). La session a présenté notamment les conclusions préliminaires du Livre blanc sur la mobilité durable en Afrique , qui sera finalisé et lancé lors de la COP30 à Belém , au Brésil. Elle a également offert un espace de dialogue sur les opportunités d'une transition juste et équitable, les mécanismes de financement innovants et l'intégration régionale par le biais de réglementations et de corridors de transport harmonisés. 


" La mobilité durable des biens et des personnes est une condition nécessaire à la prospérité de l'Afrique : elle est l'épine dorsale d'un développement inclusif, le souffle d'une Afrique en marche et le moteur silencieux qui transforme le quotidien en dignité partagée. » Linda Alliali Ehui, Présidente de ASMAFRICA. "Développer des transports durables en Afrique exige de considérer l'économie bleue à la fois comme une solution de mobilité et un moteur de croissance. Du point de vue africain, cela implique d'investir dans des corridors maritimes plus intelligents, comme la route Djibouti-Éthiopie qui réduit les coûts pour les pays enclavés, tout en développant des initiatives locales telles que les projets de restauration des mangroves au Kenya et la culture d'algues à Madagascar, qui associent action climatique et moyens de subsistance", a soutenu pour sa part Nancy Karigithu, Ambassadrice de l'Economie Bleue - Présidence du Kenya. 


"À l'échelle régionale, des initiatives comme la Grande Muraille Bleue montrent comment une gouvernance coordonnée des océans peut créer des emplois, protéger les écosystèmes et ouvrir la voie à des financements innovants comme les obligations bleues. En combinant infrastructures, gestion communautaire et financements créatifs, l'Afrique peut façonner un système de transport non seulement bas carbone, mais aussi inclusif et résilient", a expliqué l'un des participants à ce panel de haut niveau réuni dans la capitale éthiopienne.


En tout cas, contact est fait que la mobilité durable en Afrique s’impose comme un enjeu majeur face à l’urbanisation rapide et aux défis climatiques. De plus en plus de pays du continent investissent dans des solutions innovantes : bus électriques, systèmes de transport collectif modernisés et promotion de la mobilité douce comme le vélo... Des villes comme Kigali, Nairobi ou Cape Town expérimentent des corridors verts et des infrastructures adaptées. Ces initiatives visent à réduire la dépendance aux carburants fossiles, améliorer la qualité de l’air et faciliter l’accès des populations aux services essentiels. La réussite dépendra du financement, des politiques publiques cohérentes et de partenariats public-privé solides.


En Indianocéanie, la mobilité durable dans les îles représente également un enjeu stratégique face aux défis climatiques et à la dépendance énergétique. Des initiatives émergent à Maurice, La Réunion, Madagascar ou encore aux Seychelles, avec l’introduction de bus électriques, le développement de pistes cyclables et la promotion de solutions de covoiturage et de transports collectifs modernisés. Ces efforts visent à réduire les émissions de carbone, améliorer la qualité de l’air et désengorger les villes insulaires souvent saturées. Mais comme pour l'ensemble du continent, leur succès repose sur des politiques publiques ambitieuses, des financements adaptés et l’implication active des communautés locales.