Le projet régional de développement des industries culturelles et créatives (ICC) en Indianocéanie, porté par la Commission de l'océan Indien (COI), lance le Fonds de co-création Indianocéanie, cycle II, afin de soutenir les échanges et les collaborations inter-îles, mais aussi favoriser l’accès aux marchés régionaux.
Selon les explications fournies, le fonds a pour objectif de favoriser la collaboration artistique et créative inter-îles pour la production d’œuvres reflétant la diversité culturelle de la région, d'élargir les débouchés offerts aux artistes et opérateurs culturels en stimulant et en renforçant, les partenariats, dans l’océan Indien et en Afrique, et de développer l’offre artistique et créative en encourageant la mise en œuvre des accords de co-productions et en professionnalisant la création et la production régionale.
Le projet ICC visant un changement structurel pour l’égalité des genres dans la culture, la priorité sera donnée à des projets ayant un impact sur l’égalité en favorisant la pleine participation et l’inclusion des femmes. Le projet ICC est piloté par la Commission de l'océan Indien (COI) et financé par l'Agence française de développement (AFD). Le demandeur chef de file doit être un individu ou une organisation constituée depuis au moins trois ans et établi dans un des pays bénéficiaires du projet ICC : Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles et Mozambique.
Les projets doivent aboutir à la production d’œuvres nouvelles, conçues et réalisées collectivement par des opérateurs issus d’au moins deux pays de la région. Conformément à l’objectif de la promotion de l'égalité de genre et la diversité culturelle, la priorité sera donnée à la création d’œuvres ou de projets artistiques favorisant la collaboration entre les femmes artistes de la région, la production d’œuvres traitant de thématiques contribuant à l’égalité des genres et les partenariats favorisant la diffusion des œuvres portées par des femmes.
Les projets proposants des approches innovantes (nouvelles formes artistiques, pratiques écoresponsables, etc.) ou favorisant une inclusion renforcée (participation active des femmes, jeunes, communautés marginalisées), seront particulièrement appréciés lors de l’évaluation. La durée initiale prévue du projet ne peut pas être inférieure à 3 mois ni excéder 12 mois. Tous les projets soutenus devront impérativement être finalisés en décembre 2026.