La mise en place du projet SANOI (Sécurié et nutritionnelle dans les pays de l'océan Indien) se poursuit. A Madagascar, la task-force nationale – mise en place en janvier dernier, sous la coordination de la Direction de la planification et du suivi évaluation (DPSE) du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, a tenu sa troisième réunion dernièrement, dans les locaux de la FAO (Representation : Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles).
A l'ordre du jour : la présentation aux membres du contenu du projet de bulletin sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour caractériser la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays à la fin du 3ème trimestre de cette année, et la programmation des actions pour sa finalisation des discussions sur l'accompagnement relatif au développement de la plateforme, lesquelles ont été axées, entre autres, sur l'identification des institutions pertinentes et des modalités y afférentes (le nombre des représentants de chaque institution et leur profil), la remise d'un laptop de la part du projet SANOI à la task-force, la nomination effective des membres de la task-force
On sait en outre que la prochaine réunion de la task-force se focalisera sur la coordination du développement de la plateforme d'information nationale. A titre de rappel, le projet SANOI est financé par la Délégation de l'Union européenne à Madagascar et en Union des Comores et bénéficie d'une assistance technique de la FAO dans le volet «Informations ». Ce volet consiste à rassembler des informations et des données à jour qui permettent de prendre des décisions stratégiques pour réduire la malnutrition dans les pays de l'océan Indien.
Dans chacun de ces pays, une task-force nationale est créée pour piloter la production et la publication des informations sur la plateforme numérique qui sera mise en place durant la mise en œuvre du projet.
D’une durée de 5 ans, SANOI vise à réduire la malnutrition et l’insécurité alimentaire en Indianocéanie. Le programme comporte des appels à propositions pour (co-)financer des actions de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les Etats membres. Outre Madagascar, les autres îles devraient aussi s'activer. Ainsi, la délégation de l’UE à Maurice a lancé dernièrement un appel à propositions avec deux volets : le premier sur la promotion de l’agriculture durable et le second sur la sensibilisation à la nutrition.
