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DECHETS DANGEREUX | L’industrie hôtelière se mobilise

Face aux défis environnementaux croissants auxquels est confronté l’océan Indien, l’industrie hôtelière de la région renforce sa mobilisation en faveur d’une gestion plus responsable des déchets dangereux.


Face aux défis environnementaux croissants auxquels est confronté l’océan Indien, l’industrie hôtelière de la région renforce sa mobilisation en faveur d’une gestion plus responsable des déchets dangereux. Aux Seychelles, à l’île Maurice et aux Maldives, des rencontres ont récemment réuni des professionnels du secteur hôtelier, des institutions publiques et des représentants d’organisations environnementales, dans une dynamique de dialogue et de coopération renforcée.


Ces échanges ont permis aux acteurs de l’hôtellerie, pilier économique majeur de ces territoires insulaires, de partager leurs réalités quotidiennes en matière de gestion des déchets dangereux. Produits chimiques utilisés pour l’entretien, huiles usagées, batteries, déchets électroniques ou encore résidus médicaux issus des structures hôtelières figurent parmi les substances à risque qui nécessitent des solutions adaptées. Dans des écosystèmes fragiles, où la biodiversité marine et terrestre est particulièrement vulnérable, la mauvaise gestion de ces déchets peut avoir des conséquences durables sur l’environnement, la santé publique et l’attractivité touristique.


Au cœur des discussions, l’objectif était double : dresser un état des lieux des pratiques existantes et identifier des solutions concrètes pour améliorer la collecte, le traitement et l’élimination des déchets dangereux. Les professionnels de l’hôtellerie ont mis en avant les contraintes spécifiques aux îles, notamment l’isolement géographique, les coûts élevés de traitement et le manque d’infrastructures spécialisées. Ces difficultés soulignent la nécessité d’approches régionales et de partenariats solides entre le secteur privé, les autorités publiques et les organisations internationales.


Les institutions publiques présentes ont rappelé l’importance de cadres réglementaires clairs et harmonisés, ainsi que le rôle clé de la sensibilisation et de la formation des acteurs du tourisme. De leur côté, les organisations environnementales ont insisté sur l’urgence d’intégrer la gestion des déchets dangereux dans les stratégies globales de développement durable du secteur hôtelier. L’adoption de bonnes pratiques, telles que la réduction à la source, le tri sélectif, le stockage sécurisé et le recours à des filières agréées, a été largement encouragée.


Ces initiatives s’inscrivent dans une vision plus large de protection de l’océan Indien, espace vital pour des millions de personnes et moteur essentiel de l’économie touristique. La collaboration avec des partenaires tels que Business Mauritius, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Maurice et le programme GEF ISLANDS joue un rôle déterminant dans cette dynamique. Leur engagement contribue à renforcer les capacités locales, à promouvoir des solutions innovantes et à accompagner les acteurs dans la transition vers une gestion plus durable des déchets dangereux.


"À travers ces rencontres, l’industrie hôtelière de l’océan Indien démontre sa volonté de devenir un acteur responsable de la préservation de l’environnement. En conjuguant efforts collectifs, partage d’expériences et soutien institutionnel, le secteur affirme que le développement du tourisme peut et doit aller de pair avec la protection des écosystèmes insulaires, au bénéfice des générations présentes et futures", a-t-on aussi fait savoir à cette occasion.