Dans le cadre de son immersion au sein de la Fondation H pour son stage de recherche, Héloïse Thiburce, artiste et étudiante en master d'Arts plastiques à La Réunion, restituera ses travaux d'investigation et réflexion sur les textiles et les matières végétales lors du samedi de la Fondation H.
Héloïse Thiburce est une artiste plasticienne française, née en 1998 aux Sables d'Olonne. En 2021, elle obtient une double Licence Beaux-Arts et Histoire de l'Art avec mention à l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) d'Angers. En 2021, elle a été admise dans un programme d'échange à l'Université d'État de San Francisco pour étudier les études culturelles. En 2022, elle est diplômée avec mention d'un Master Art Contemporain et Humanités (MA) à l'Université de Paris 8 ; son mémoire de maîtrise portait sur la fragilité du domestique à travers les contextes socio-historiques associés à la colonisation végétale. Elle poursuit actuellement son MFA à l'Ecole des Beaux-Arts "L'École Supérieure d'Art La Réunion" (ESAR), portant sur la place de la mémoire dans le paysage. Son travail interdisciplinaire porte sur les notions d'habitat et de territoire.
“En corrélation avec mes recherches sur les notions d’itinérance et d’écosystème, les surfaces planes que j’aimais travailler depuis toujours se sont faites progressivement sculptures et installations. En effet, mes réflexions sur l’occupation de l’espace m’ont amenée à penser différemment la création artistique dans un rapport plus immédiat avec l’objet. Ma pratique presque exclusive du dessin s’est métamorphosée en celle du volume et de la performance”, a confié la plasticienne.
Lorsqu’elle a découvert la poésie du quotidien à travers l’œuvre de Gaston Bachelard, Héloïse Thiburce affirme avoir pris conscience de la valeur de notre environnement domestique. “La fragilité d’un toit. La beauté des choses que nous ne remarquons plus. L’attachement à un territoire connu. Le foyer comme refuge de l’intime. Les êtres vivants, quels qu’ils soient, s’approprient un lieu spécifique qui devient peu à peu une part d’eux-mêmes. Étant née dans un monde en perpétuel explosion démographique et soumis aux crises environnementales, je m’interroge sur mon ancrage personnel au territoire et sur les impacts que je peux avoir sur celui-ci”.
Rappelons qu’Héloïse Thiburce a participé à la table-ronde « Gages d’affection et patrimoine de l’océan Indien », à l’Université de La Réunion et à École Supérieure d’Art de La Réunion cette année. Alors, ne manquez pas la séance du 26 août de 10h à 12h, mettant en lumière la "Valorisation du patrimoine végétal - présentation des recherches plastiques d'Héloïse Thiburce".
