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SANTE ET ALIMENTS | Atelier sur les politiques des laboratoires

 
...la qualité sanitaire et de la diversité des aliments disponibles pour les populations des États de la COI a été au cœur des discussions à Maurice...

L’amélioration de la qualité sanitaire et de la diversité des aliments disponibles pour les populations des États de la Commission de l’océan Indien (COI) a été au cœur des discussions de l’Atelier régional sur les politiques des laboratoires et le renforcement de leurs capacités qui s’est tenu à Port Louis, Maurice.

L’atelier,  dont l’ouverture a vu la présence de l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) de Maurice et des Seychelles,  des Hauts fonctionnaires de plusieurs ministères de la République de Maurice et d’une vingtaine de représentants de différents laboratoires des Comores, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles, a été organisé  dans la cadre du Programme régional d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SANOI), financé par l’UE et mis en œuvre en partenariat avec la COI.

Selon les explications fournies, l’atelier a permis aux représentants des laboratoires d’avoir des échanges techniques autour de trois axes : la mise réseau les principaux acteurs du domaine de l’analyse alimentaire dans la région ; l’ état des lieux de la situation sanitaire et phytosanitaire (SPS) dans l’océan Indien ; l’élaboration d’un inventaire détaillé des compétences et capacités existantes dans la région en matière d’analyses des aliments. 

Lors de son allocution, l’Ambassadeur de l’UE a rappelé l’importance de la sécurité sanitaire des aliments, qui demeure un problème commun à tous. « La sécurité sanitaire des aliments doit être garantie à chaque étape de la chaîne d'approvisionnement. Cette sécurité sanitaire est souvent tenue pour acquise. Elle est pourtant à l’origine de problèmes de santé majeurs et source de pertes économiques considérables”, a-t-il souligné.

Le Secrétaire général de la COI, Vêlayoudom Marimoutou, a pour sa part mis en exergue, dans son discours, les multiples défis et les faibles moyens des États insulaires et riverains face aux diverses insécurités. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), chaque année, près d’une personne sur 10 dans le monde tombe malade après avoir ingéré des aliments contaminés ; et plus de 400 000 personnes meurent chaque année à cause des maladies d’origine alimentaire, dont un tiers d’enfants.

“Les îles de l’Indianocéanie, et plus largement l’ensemble des îles africaines, partagent un ensemble de fragilités structurelles. L’isolement et l’éloignement des marchés mondiaux, l’étroitesse des territoires et donc des marchés intérieurs, les coûts exorbitants du transport maritime et aérien, la capacité limitée à produire en réalisant des économies d’échelles et, bien entendu, les défis globaux du climat, de la perte de biodiversité, de l’exposition aux risques pour lesquels, nos îles, souffrent d’une vulnérabilité particulière”, a aussi expliqué Vêlayoudom Marimoutou.